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Description

Au sein d'une réflexion globale sur l'image de la rade de Genève, la passerelle d'accès au jet d'eau – symbole iconique de la ville internationale – répond à une demande très simple : doubler la digue existante qui définit le périmètre de ladite rade pour améliorer le confort à la fois des touristes dans leur quête d'approcher au plus près la plus grande fontaine du monde tout en offrant aux genevois qui viennent s’y prélasser pour son orientation favorable une belle situation à l’abri du vent du nord.

Pour y parvenir, les architectes et ingénieurs du projet ont postulé une approche matérielle se basant principalement sur l’usage du bois avec un peu d’acier. Au tiers du parcours, une structure mobile, sous la forme d’un ingénieux système de ciseaux, a été inventée pour permettre à la fois le passage public piétonnier et les mouvements de la batellerie de plaisance dus à la proximité du grand port des Eaux-Vives, situé plus au Nord.

Cette nouvelle onde de bois crée un paysage artificiel de loisir et offre un parcours clairement détaché de l’ancien gros mur de pierre. La promenade est ponctuée de « stations de repos » formalisées par une série de bancs, qui sont comme si elles étaient générées par le sol lui-même : un jeu de lames en chêne qui se déforment pour composer de petites sculptures à géométrie variable destinées à être investies par le corps pour s’y reposer, se sustenter, contempler, méditer…

Philippe Meier