Description
Dans quelle(s) histoire(s) la baignade en eaux vives prend-elle ses sources ? A-t-elle un lien avec le monument alpin et la pureté supposée de ses eaux s’écoulant jusque dans les villes suisses, où la baignade dans les rivières est une tradition bien ancrée ? Quel sera le rôle de l’eau vive dans une ville qui s’annonce surchauffée ? De la jetée oblique avançant dans le fleuve, sous la falaise de Saint-Jean, Vincent Barras, médecin et historien, retrace les grandes heures de l’eau vive à Genève, de Champel-les-Bains à l’engouement contemporain.
Cette ligne de béton, à la fois œuvre d’art et objet utile aux baigneurs, «prend corps dans la terre et aboutit dans l’eau, explique sa conceptrice, l’artiste-plasticienne Nathalie Wetzel. Elle permet d’aller au devant du fleuve et d’offrir en retour un point de vue sur la falaise». Elle aide aussi à l’entrée et à la sortie de l’eau et créée un petit espace de plage protégé lorsque les eaux sont basses, avec le dépôt de galets accumulés au pied du mur de soutènement de la rive.
Valérie Hoffmeyer
Plans
Photos
Informations
Types
Ingénieur(e)s
N/a
Date de réalisation
2019
Surface brute
70 cm de large, 14m
Coût
Nc
Maître de l'ouvrage
Maître de l'ouvrage : Fonds municipal d’art contemporain de la Ville de Genève
Autre(s) intervenant(s)
Intervention artistique
Artiste : Nathalie Wetzel
Procédures
Mandat direct
Crédit
Conception, textes, interviews, photographies : Valérie Hoffmeyer architecte-paysagiste HES FSAP journaliste RP Production audiovisuelle : Narrative - Point Prod SA